J’ai vendu ma maison…

Oui ça y’est, j’ai plus de maison ! Après son achat, 7 mois auparavant à 2 Suisses, c’est Tom (Israël) qui est reparti avec mon van ce matin ! Il a eu un coup de cœur, c’est vrai qu’il était parfait et que j’en ai fais des envieux ! C’est un peu triste de savoir que je ne reprendrai plus la route avec, 7 mois d’aventures, ça en fait des histoires !

Facts :

J’aurai dormi au total 4 mois complets dans mon van (je retire 1 mois à Wanaka, 1 mois en Indonésie et 1 mois en auberge à Blenheim). J’aurai parcouru environ 20 000km, sur leurs « autoroutes » (nationale de chez nous), routes de gravier, glace, boue et sable (où je suis resté bloqué quelques fois…). Aucun accident, juste un petit scratch sous le parechoc (faut dire que ce cailloux était mal placé !).

Et comme mon van c’était aussi ma maison, j’y perdais régulièrement mes affaires, qui réapparaissaient comme par magie quelques jours (ou mois….) après. C’est fou cette capacité à perdre tant de choses dans un si petit espace !

J’ai revendu mon van pour le même prix d’achat, soit 3500$, mais j’y ai mis près de 300$ d’aménagement (rideaux + transformation du lit en canapé + cuisinière à gaz), 600$ de contrôle technique, et une quantité incroyable d’essence. Mais j’ai économisé des centaines de dollars en faisant du freedom camping, prenant la douche dans une rivière ou un lac, et squatté les WC publics pour la vaisselle et eau potable.

Même si l’entretien m’avait couté plus cher : avoir son propre moyen de locomotion en NZ n’a pas de prix !

Au total j’ai voyagé avec 5 personnes (dans le van) : Simon (FR), Robert (UK), Katry’ana (USA), Joana (GER) et Julie (FR). Et ça s’est toujours bien passé, même si dès fois une bonne organisation demande d’être un peu carré… Mais tant que le poste mp3 tourne on se marre bien (hein Julie !).

Le camping sauvage, c’est aussi des galères pour trouver un endroit tranquille,un peu de stress (interdiction formelle de camper), un peu de suspens (regarder the walking dead de nuit en pleine foret tout seul…), des températures étouffantes (en plein été au bord de mer) ou glaciales (au milieu des montagnes enneigées, par -5°C!). Le camping sauvage c’est un peu partout, au milieu de nul part avec les vaches, dans une banlieue chiquos, ou simplement arriver le soir dans le noir et se réveiller avec une superbe vue. Une seule expérience « moyenne », quand des locaux sont venus faire un rodéo au milieu de la nuit autour de nos vans.

Inventaire :

6 paires de chaussures, mais une seule paire de tongs, 3 paires de lunettes de soleil (mais j’ai perdu mes force bleue), 1 sac de transport 110l, 2 sacs à dos, 2 sacs waterproof, une tente, 3 sacs de couchages, 3 sacs à viande, 2 chaises + 1 table + 1 matelas de camping, 2 frontales + 3 torches, 3 coussins + 2 couvertures, 2 réchauds + recharges gaz, un skimboard (ohh yeahh), une guitare, un VTT, un volleyball, une raquette de squash (???), 1 cane à pêche, masque et tuba, 3 bouteilles de gaz (4 et 8kg), 2 pneus VTT downhill (des Highroller supertacky!!) + plein de pièces détachées de vélo, casque VTT, sacoche d’ouvrier + outils, bâche camouflage, douche solaire, tendeurs, ficelles et câbles divers, tuyau d’arrosage, clef 3G plus tonnes d’adaptateurs et convertisseurs divers, 2 atlas complets NZ, 3 guides de voyages (dont un pour la Thaïlande, ça peut servir en NZ!), des bouquins (en anglais, français, allemand et des cours de guitare) combinaison de ski + masque, 2 trépieds photo, des tonnes de couverts et ustensiles de cuisine (plus que ce que j’avais dans mon appartement…) mais un seul mug, et surtout un toaster (trop la classe le pain grillé le matin!), et j’en oublie encore certainement…

C’est quand même fou tout ce qu’on peut accumuler en voyageant ! Ce qui est sûr c’est que le tri a été assez sélectif, car ma coloc (GER) m’a vite fait comprendre que notre chambre devrait être propre et rangée…

Quelques photos du van lors de mon voyage :

Voilà c’est la fin d’une belle aventure, de beaucoup de délires, des tonnes de sourires et chants complètements faux ! Je reste encore dans mon auberge à Blenheim pour quelques jours avant de refaire un petit tour de mes coups de cœur sur l’ile du Sud, puis quitter la Nouvelle-Zélande vers de nouvelles aventures, plus exotiques. Mais je raconterai tout ça bientôt !