Vanuatu, au fond du pacifique

Bonjour bonjour,

Pour continuer les aventures dans le pacifique, on s’est offert un petit voyage d’une semaine avec les copains. J’ai pu me libérer une semaine de mon boulot, pour aller au Vanuatu. Alors le Vanuatu, c’est où ?

vanuatu map

Localisation du Vanuatu dans le monde

Oui, ce petit pays de seulement 250 000 habitants, est constitué de 83 îles, éparpillées en plein pacifique. Ce pays est notamment connu pour avoir le volcan actif le plus accessible au monde. C’est aussi l’un des premier pays dans le monde à voir le jour.

On part donc, avec Marion et Davy, de Calédonie pour ce très long périple : une heure d’avion…direction Port-Vila, la capitale du Vanuatu, située sur l’île d’Efaté. On arrive le soir, de nuit, dans le motel miteux qu’on avait réservé l’avant veille, juste avant notre aventure en 4×4…

Bon c’est plein de cafards, il est tard, et c’est loin du centre ville. On y restera qu’une nuit, et passons le lendemain à organiser notre voyage. Oui, on est juste partis avec un billet et une résa d’une nuit, rien de plus. Grande frustration pour moi, on ne pourra pas aller voir le volcan, vu qu’on a que 6 jours, et vu le prix du billet pour y aller, on préfère aller sur une autre île, plus au nord, où il y a plus de centres d’intérêts. On book nos billets, mais impossible d’avoir des vols avant dans 2 jours. Qu’à cela ne tienne, on loue une voiture pour visiter l’île.

On part avec une grossière carte, de toute manière il n’y a qu’une seule route sur tout l’île… On s’arrête dans le village d’Eton, sur la côte Est, le premier soir pour dormir. L’endroit n’étant pas du tout touristique et étant en saison creuse, je demande sur une plage à un local où est-ce qu’on peut dormir. Il me conseille d’aller voir Eddy, 2ème case sur la gauche à l’entrée du village…

Effectivement on rencontre ce vieil homme, de 82 ans, qui accepte volontiers de nous héberger sous son toit. Le top. On va lui faire les courses à la “supérette” du village (un comptoir chez un des habitant, avec environ 30 produits en vente). On lui rachète également de l’essence pour son poêle, car il n’y a ni électricité ni eau courante. Pendant qu’il nous prépare à manger, on va boire un Kava dans le Nakamal du coin. Ambiance très détendue, on est les seuls blancs, temps est menaçant, tonnerre, éclairs, et nous à l’ombre des cocotiers, sous la lumière de la lune qui est pleine ce soir là ! Un instant magique !

En rentrant Eddy nous a préparé du riz avec du crabe, c’est très bon mais on est tous complètement stone à cause du Cava…qui était bien plus fort que celui en Calédonie ! Il nous raconte quelques histoires de sa vie et de son village, puis on se couche dans une des chambre. Une excellente nuit alors qu’il pleut des trombes dehors, et Eddy qui doit se lever à 3H du matin pour acheter le pain ! Le pain est distribué dans les villages via une camionnette qui fait le tour de l’île très tôt le matin, vu que la seule boulangerie se trouve à Port-Vila, la capitale.

Le lendemain on repart, et arrête au premier trou d’eau que nous rencontrons : il s’agit d’une rivière qui avant de se jeter dans la mer forme une piscine naturelle, de couleur bleue turquoise et d’une clarté impressionnante, en plein milieu de la jungle, verdoyante. L’endroit est magique, il y a même une corde pour sauter et faire les idiots. Le top, on y restera une bonne partie de la matinée avant de reprendre la route.

Plus loin on s’arrêtera sur des plages paradisiaques, pour prendre des photos ou manger les pieds dans le sable. On arrive le soir au Nord Est de l’île, on a quasiment complété le tour. On dort dans un resort un peu low cost, pas terrible mais on a un joli couché de soleil. Je les remercie de m’avoir laissé partir en mer avec un kayak qui prenait l’eau, j’ai du rentrer à la nage en le poussant…

Le lendemain enfin on peut prendre notre avion. Après un petit restaurant les pieds dans le sable avec Skye, une Kiwi rencontrée le matin, on décolle pour l’île de Espiritu Santo, 1H de vol au nord de Port-Vila.

Vanuatu map

Carte du Vanuatu

Arrivés sur l’île, on débarque dans un resort qu’on avait réservé depuis Port-Vila. La classe, c’est du VRAI 4 étoiles ! La ville est minuscule, et tout le monde se déplace en taxi, petites voitures souvent tunée à la Jackie Touch. On profitera de l’aprem pour s’organiser un peu et profiter du cadre exceptionnel ! Le lendemain au programme plongée dans une épave de la seconde guerre mondiale, le USS Coolidge, coulé par des mines alliées suite à un problème d’itinéraire… Le navire, long de 200m, avait à son bord 5000 militaires, seuls 2 personnes ont perdu la vie.

L’épave reposant entre 20 et 70m de fond, nos plongées iront jusque 40m de profondeur, ce qui est trop profond pour moi qui n’ai que le OpenWater (obtenu lors de mon voyage en Indonésie). Tant pis le club de plongée ne vérifie pas, je descendrai quand même dans l’épave, à 40m de fond, soit 2 fois plus que ce dont je suis “autorisé”.

Cette plongée était magnifique, on y a vu des reliques comme des casques de militaire, une mitraillette, une statue en porcelaine, des médicaments, assiettes, chaussures et même des camions et jeeps en fond de cale ! C’était également la première fois pour moi que je plongeais dans l’obscurité, dès notre entrée dans le navire c’est une ambiance à la Abyss qui s’installe, à la lumière de nos torches étanches. Trop bon, on en redemande !

Et pour notre dernier jour sur Espiritu Santon, un petit road trip encore sur la côte Est, où l’on découvre un autre trou d’eau encore plus magnifique que le premier. On ne peux rever de plus beau ! Ensuite avec la voiture de location on arrive au point le plus au Nord, où la route goudronnée se finit. Là on y découvre une plage digne de carte postale : l’eau est turquoise, le sable blanc, les îlots recouverts d’une végétation luxuriante ! On en crois pas nos yeux, c’est sans doute l’une des plus belle plage du monde !

On mange dans le seul restaurant du village, en bord de mer, les pieds dans le sable. Le temps de se faire servir (compter environ 45 minutes, alors qu’on est les seuls clients) nous laisse le temps pour une petite baignade avec des enfants. Le décor est paradisiaque, difficile d’y croire tellement on rentre dans le cliché de l’ile paradisiaque du pacifique… Enfin nous dégustons notre crabe de cocotiers, puis redescendons vers la ville pour le soir.

Courte nuit, notre avion pour rentrer à Efaté est à 4H30 du matin. On arrive à 6H30 à Port-Vila, avec devant nous 14H à tuer avant notre retour en Calédonie. On y  va au culot et squattons toute la journée la pisicine d’un hotel. On aura même avec notre repas un ticket pour jouer au casino, où on gagne, avec Marion, 80$. La classe !

Puis sur les coups de 18H triste retour à Nouméa, retour à la dure réalité du travail, fini les manges fraîches, hôtels 4 étoiles à 30€ la nuit… Une chose est sure, j’y retournerai, d’une part pour voir le volcan, et aussi pour passer quelques jours en pleine brousse dans des villages de Pighmées. Et oui, il y en a, et pas me doucher pendant 4 jours, manger ce que la nature nous donne et vivre tout nu avec une feuille de bananier ça me branche !

EDIT : La vidéo est désormais dispo :

4×4 dans la boue ? Vraiment ?

Hello, un petit post express… car on a bien rigolé…

Comme chaque Weekend on bouge pas mal de Nouméa, avec les amis, cette fois ci pour cette magnifique journée de Dimanche on a décidé d’aller sauter dans la rivière à Yaté, 1h de route au sud de Nouméa. On part donc à deux voitures, celle à Davy et la mienne, pour emmener une bonne petite équipe de 8. La journée se passe nickel, il fait beau, on mange bien et passons la journée à sauter (même Marion et Ségo ont fait le 12m !).

En retour le soir, lumière splendide de fin de journée, sur les rochers rouges, le lac d’un bleu profond, foret verte, un ciel infini et une presque pleine lune. Et comme on est des kékés, avec nos 4×4, on décide d’aller faire un tour au bord du Lac (sois-disant pour prendre des photos). Et ce qui devait arriver arriva, la voiture de Davy s’embourbe dans la boue !  Je manque de me faire prendre à deux fois également mais finis par sortir.

Bon, dimanche soir, 18H, couché de soleil, au milieu de nul part, impossible de faire sortir la voiture de boue… Y’a mieux comme situation mais la bonne humeur y est, c’est l’essentiel. On arrête l’une des très rare voiture sur la route non loin de là, un local nous prête un petite sangle, mais hélas trop courte, je manque encore de m’embourber avec ma voiture…
Un peu désespérés, on appelle la gendarmerie en renfort, qui arrive 30min plus tard (ce qui un exploit vu qu’on se trouve au milieu de nul part). Il fait nuit noire, le ciel se couvre et la lune ne nous éclaire plus. Eux aussi, manquent de s’embourber deux fois, et ils ne peuvent hélas pas nous aider : ils n’ont pas de treuil ni sangle assez longue. On rigole bien avec eux. Ils se sont un peu moqué, ils ont raison : on creusait, de nuit, dans la boue, pieds nus (les tongs ça marche plus dans la boue) pour essayer de sortir la voiture qui ne faisait que s’enfoncer plus à chaque essai.

Les roues ayant trop creusé dans la boue, la voiture repose désormais sur le châssis… Au moins le problème est réglé, il nous faut un treuil… Et comme on est radins, on a pas pris l’assistance avec notre assureur. Premier devis à 800€, deuxième aux alentours de 700€. On fera sans hein !

On décide de tous rentrer sur Nouméa, il fait nuit et froid. On rentre à 8 dans ma voiture (qui est prévue pour 7 places, ça va y’a pire), retour maison à 21H30, le temps de prendre un tite douche, de piquer la slackline aux colocs à Marion, et au lit, car le lendemain il est hors de question de perdre du temps, on a un avion à prendre en fin d’aprem.

Le lendemain, 5H30, on récupère Christopher, un ami présent avec nous la veille, retour vers Yaté où on retrouve la voiture (ouf !). Cette fois ci on est équipés, cric, planches et sangle de 20m. On galère à lever la voiture pour mettre des planches sous les roues, mais un 4×4 c’est lourd et mon cric n’est pas hydraulique. Après 30min d’acharnement, un local passe nous voir pour donner un coup de main : c’est qu’il avait pas un 4×4 de tapette, LUI !

On attache donc 2 sangles pour tirer la voiture à Davy et je m’embourbe en passant (parceque sinon c’est trop facile !), Le local me sort aisément e la boue, et après multes rugissements de moteurs, claquements des sangles et burnouts, on arrive enfin à sortir la voiture de son trou ! Il aura fallu deux 4×4 pour le sortir, faut dire que le trou était en fait assez profond !

Quelques photos :

Mission accomplie, un vrai miracle qu’on ne soit pas embourbés en rejoignant la route (ça aurait été le pompon) ! Mission accomplie, on finit à Nouméa pour le ptit déj, sur la baie des citrons, tous boueux comme pas deux. Même si on avait la pression de pas sortir la voiture aujourd’hui, on a bien rigolé. Il fallait dire qu’on prend l’avion ce soir, pour une semaine, et que le niveau du lac menaçait de monter à cause des pluies.

A bientôt pour d’autres plans galères comme on les aime !

Nouvelle Calédonie lifestyle !

Eh oui, ça fait maintenant quasiment 3 mois que j’ai atterri à Nouméa, et souvenez vous, après une expérience formidable en NZ, un super week-end dans le sud de la Calédonie, j’ai repris le boulot !

Et que s’est il passé depuis ? En presque 3 mois ils s’en sont passés des choses, alors je vais vous raconter un peu comment je vis, ici, à Nouméa. Mais surtout les weekends, parceque en semaine c’est boulot et d’un coup c’est moins fun !

Je me suis donc trouvé une colocation dans une maison en centre ville (Vallée des Colons) avec Davy, Coralie Mélanie, Véronique et ses 5 chiens ! On s’entend bien, y’a tout ce qu’il faut, la déco est top et la maison est très agréable à vivre. Je me suis trouvé un 4×4 (je vous interdit de me traiter de kéké !) et donc je passe la plupart de mes week-ends avec Davy et ma bonne petite bande de potes en dehors de Nouméa.

On est partis quasiment tous les week-ends, que ce soit pour aller camper dans le Nord, sur la côte Est ou Ouest, ou même à la journée pour aller faire du kite ou sauter dans les rivières. Pour faire rapidement, voici sur carte ce qu’on a déjà visité :

Map

Road map Nouvelle Calédonie

Pour suivre une chronologie approximative, nous sommes partis 2 jours à Thio avec Davy Luce et Gautier : au programme snorkling (Palmes Masque et Tuba, aka pmt), camping / grillades au bord de mer, un peu de 4×4 au bord d’une rivière en cherchant des sources d’eau chauds qu’on ne trouvera jamais… et évidemment baignade dans une eau plus que chaude et limpide, tant dans la rivière que dans la mer ! En se perdant on est tombés sur une tribu, et avons sympatisés avec une couple de métros qui tiennent une maison d’hote. Apres avoir récupéré les bons tuyaux, on est allés se promener sur un banc de sable afin de contempler un magnifique couché de soleil. un moment magique, tous les 4 assis dans les 30cm d’eau, à 100m du rivage le plus proche…

Voici quelques photos pour immortaliser ce weekend magique :

Un autre weekend mémorable était notre camping à Poé, avec Gautier, Marion et Davy. Un peu le même principe, camping et grillades au bord de mer, mais cette fois-ci sur la côte Est, où le paysage est complètement différent : pas de grandes terres rouges mais toujours une végétation aride. On a vu des dizaines de cerfs lors de notre petite randonnée sur les hauteurs et un rassemblement de parapentistes. Hélas on est arrivés trop tard pour faire un baptême ! Le Dimanche on a découvert un endroit paradisiaque, en bord de plage, avec une petite cabane en bois, accessible uniquement en 4×4. Devinez où on a passé notre Dimanche :)

Et enfin, notre plus long week-end, qui, grâce à la magie des jours fériés nous a permis d’aller un peu plus loin dans le Nord. On est partis à 6 pour Hienghène, environ 400km de Nouméa, à la découverte d’une végétation complètement différente de ce qu’on avait vue jusqu’à présent. En effet dans cette partie de l’île la végétation y est beaucoup plus tropicale, avec cocotiers et bananiers à foison. Il manque plus que les singes et je me serais vraiment cru en Indonésie !

On a fait un peu de snorkling, plongée, profité des rochers surplombant la bord de mer et même fait une petite randonnée en fin de journée pour avoir la magnifique lumière de couché de soleil les rochers acérés qui surplombent le bord de mer ! Le soir on a encore eu droit à barbecue et noix de coco fraîchement cueillie et ouverte.

Le dernier jour, long retour par la côte Est, une petite pause à Canala auprès d’une cascade, juste le temps de manger, se faire casser les voitures et de se faire voler 600€ de matos. Je ferai, sans doute plus tard un article dédié à cette expérience, qui a été bien plus qu’une simple histoire de vol…

Voici les photos de notre road trip de 3 jours :

Et pour le reste des week-ends, c’est pas parceuqu’on part pas 2 jours que j’en profite pas : on va régulièrement piquer une te dans les rivières avoisinantes (Dumbéa, à 20 min de route de Nouméa) ou Yaté (souvenez vous ma première expérience en NC!). J’ai fais pas mal de plongées (j’en suis à 12 depuis que qu’ai passé mon Openwater en Indonésie), j’accroche pas trop en fait, j’aime par contre beaucoup faire de l’apnée, sur le principe d’avoir qu’une seule respiration et de se concentrer.

Niveau activités on s’est aussi fait une super journée à Nouméa, avec location de jet ski pour aller sur un îlot, à partir duquel nous avons fait un (court) baptême d’hélico au dessus du lagon ! Depuis l’hélico on pouvait voir les requins, tortues, raies, on a eu une superbe une sur la barrière de corail et une épave de chalutier échouée. On a enchaîné avec baignade dans une piscine naturelle (eau translucide, température à 31°, sable blanc et coraux magnifiques) avant de se poser sur un îlot pour pique nique. Une journée bien remplie et riche en sensations, car le jet ski moa y’aime bien moa !

Quelques photos en vrac :

That’s all folks !

Il y a tellement à raconter que je suis obligé de faire un condensé, éventuellement j’essaierai d’être plus assidu à mon poste de blogger…

Aussi j’ai reçu énormément de cartes postales, e mails et messages privés FB pour mon anniversaire et je vous en remercie, ça me touche beaucoup ! Car même si je suis entouré de gens géniaux ici, ma famille et mes amis de France me manquent terriblement ! J’ai aussi un GROS manque de sensation, le fait de m’être fait volé mon VTT en NZ me frustre vraiment, et pour le ski, bah bon la question se pose pas, j’ai abandonné mon projet d’aller skier au Japon en Février pour raisons financières !

Après si quelqu’un veut bien m’envoyer mon Lapierre… :)

A très bientôt pour de nouvelles aventures !!

A journey in New-Zealand

Since a long time ago…. I promised to all my friends I’ve met in NZ, to you, that I would share my story. All my blog is written in French, a language you don’t speak, and it is about a story I shared with you guys. So here I am now, writing in English, for the great people I’ve met. This is ly story and I will remember you, I will try to not to bored you but to show how YOU participated in making my made my travel that great !

So… once upon a time, a journey in New-Zealand. Everything was about adventure, an unexpected journey so far away from home, a long way from home, to the other side of the world. It all started from Lyon, France, last summer, when I decided to quit on everything : job, apartment, habits, family and friends. I had no obvious reason to leave the great lifestyle I had, but trust me, sometimes, you need a big change to get over someone.

So, late January 2013 was the beginning of my trip to NZ. A new country, nobody waiting for me, just me and my bags landing in Auckland, with a three-nights booking in an hostel. And that was the beginning of the heck of an adventure !

map

My road trip in NZ, eight months !

Discovering and visiting New-Zealand

First of all, if I chose NZ as my destination, that was mainly because of its reputation of beautiful outdoors and wilderness. As an active outdoors person, I’ve seen such beautiful places in France, either from the French & Suiss Alps, to some gorgeous surf beaches on the west coast, and up to dramatic coasts of Brittany. I must say I had then very high expectations about NZ.

What a blast ! After a couple of weeks already I knew I would see much more than I would ever expect! And now, YES, I can tell, I have seen the most various and beautiful landscapes I have seen in my entire life !

I have been from a gorgeous sunset over the ocean, seeing dolphins and killer-whales with behind me a stunning view on glaciers, only 20kms away from there ! The Bushes are so wonderful that you feel like being in the jungle ; in some places the forest literally spills into the deep blue sea. From the sunshine on the mountains, clear sky views with dozen of shooting stars, the view on some massive glaciers to the very dramatic fjords ; the purely clear mirror lakes reflecting the glaciers, skiing with the stunning view over lake Wanaka, every single place in NZ deserve to be visited. Some places are just so unreal that I wandered if this could be real. The most stunning landscapes were truly breath-taking, that I could just say “wahooooo !!”.

I can give as examples the beauty of nature in Karamea, the wilderness of Milford Sounds, the tranquility of the Marlborough Sounds, the relaxing sunset over the deep blue lake Tekapo, with snowed mountains in the background, the magnificent glaciers of Mount Aspiring National park, the gray and windy desert in Farewell Spit. There was a lot of actions when shredding the ski fields in Wanaka with great view over the lake, Mountain biking in the bushes, having some fun in Pelorus River or trying the surfing in Cape Reinga ! Getting lost on the coast, of the track in Abel Tasman or swimming to a desert island a kilometer away from the coast was also among the greatest experience, getting into the wild and discovering places that are not visited by most. The impressive view of hundreds of seals in Kaikoura, playing with the most clever animal and unique mountain parrot, the Kea, having cutlery stolen by a Weka or being disturbed by night by possums reminded me how important it is to preserve animals. Unfortunately I did not have the chance to see a Kiwi, the endangered native bird of New-Zealand.

All these amazing experiences were unique in their kind. Going tramping for days in the bush or the mountains reminded me how beautiful life is. I witnessed some gorgeous sunsets, couples of days away form the first road, truly living the moment, the instant magic and quietness that only nature can offer. Such variety of landscapes, I can take as per example the north of South island: less than 100km around : desert, paradise sandy beach, mountains (ski fields!), sounds, beautiful caves, rain forest, kite-surfing spots, vineyards… I really wander where else in the world such diversity exists.

So, I want to share this with you. Here is the collection of the best pictures I’ve taken, I tried my best, I’m not a professional (I wish I were!) :

And of course pictures will never be as beautiful as it was in real.

I had the chance to be fit enough, to have the gear and the experience for multi-days hike, either staying in huts or camping in my tent, with only a friend, a compass, a map and some advice from the rangers. This is the way to get into the wild !

Wanaka lifestyle

Next big chapter of my adventure in NZ was discovering another lifestyle. I had the chance to stay long enough in NZ to get to know the locals, also known as “kiwis”.

Meeting the locals is, as a general manner, always a great experience. But living with locals was even a better experience. This is about learning the way they live, something that can be different of what I used. So I had the opportunity to stay for 7 weeks in Wanaka, at Jane’s place, with Tao, her 8 years old son. As a helper, I worked for her, doing some gardening and various DIY, in exchange of free accommodation and food. We eventually rapidly became friends.

Staying at Jane’s was discovering a new way of living: such a beautiful place, with great overlooking on the Clutha river, a much relaxed and peaceful living, far away from all non-sense of big cities. This is where I totally fell in love : Wanaka is a little town in the middle of some beautiful mountains, by a beautiful lake surrounded by mountains. Inhabitants are extremely nice, this is probably the safest place I have visited in NZ. There are as well heaps of activities to do : this looked like to me the greatest life style ever.

So I decided to live it, I bought a mountain bike and went for rides in the sticky forest after work, went kayaking in the lake, went for a little jump in the beautiful Clutah, river and went hiking the Roy’s peak to enjoy the gorgeous view over the lake. And when winter came, just another 40min drive away, there is Treble Cone, the best ski field in NZ, for advanced skiers, also overlooking the beautiful lake. I had the chance to get there for a powder day, with fresh powder snow and absolutely wonderful weather. I went with Jane an Tao, skiing of piste and with Tao looking after him on the beginners slope.

Wanaka is also well-known for one of the best spot for rock-climbing, para-gliding, hiking and albinism (Mount Aspiring National park is 30 min drive).

So what kind of life is that ? This really sounds like paradise to me, relaxed people, beautiful nature, sports and outdoors activities…Trust me if there was some IT jobs over there I would have stay forever.

I made a little video to show you how beautiful and fun my stay in wanaka was :

Unfortunately this video does not cover the skiing part.

Here are some pictures :

Backpacker lifestyle

Another of the greatest experience during my travel happened in Blenheim. This small town, top north of South island produces 80% of wines in NZ. And as I was running out of money, I headed there, to be a seasonal worker. At this time of year (winter), camping was not the most convenient option. So I went to live in a backpacker.

I had the chance to crash in this great Backpacker, where only long-term travelers stay. 38 guests when fully booked, all living in the same huge house, this could sound like a pretty hard lifestyle. But no. We may live in dorms, share facilities and have the same sh*ty jobs, we had all good and fun times.

Because this is our responsibility, to make this place this place nice and comfortable, and a good place to live, we did it. Although we were all different people, from different countries and cultures, all tired from labor works in vineyards, we all made it right. Everyone have something to bring, from a smile to some delicious dishes, organizing a party, trip to the swimming pool, cinema time or a job, we all contributed to build what we finally called Home.

So the backpacker’s became Home, the guests became Friends and eventually they turned into a Family. This experience was a new to me, as I used to keep traveling around or stay at friends or locals. Staying in a place for a while with others travelers, from different nationalities and ages was great. I got to know everybody’s story, passions and interests. I made so many friends I would probably never met if I did not stop there, and this was the best human experience I ever had !

We had a lot of parties, so here are couple of pictures :

Then leaving Home was hard times. I had to move on after 7 weeks. Such hard times, to leave a place where I made friends, had a job and found someone very special. Feeling like abandoning everything I’ve built, leaving the people I loved, people I shared moments with, tears and good laughs is also part of traveling. I don’t think I will ever get used to that.

So I went back on the roads, again…

Travel mates : let’s hit the road !

When arriving in NZ, I was on my own. I bought this van on my own and decided to make my own travel. But I never said I wanted to BE on my own. How boring this would have been ? It was, for the only few days I ended up alone.

As traveling is about meeting people, my plan was to find a travel mate to get around, share the stories and the experience. Thing done, I had the privilege to travel with Kat (USA) and Joana (GER) for a months and half, and with Julie (FR) for couple of weeks. And trust me, this my sound awkward to share everything 24/7 with a unknown person, but trust me that was great ! As long as we had same interests, same philosophy, speak same language, doesn’t matter if you are from Germany, France or USA, this was a lot of fun !

The world is ours

These 7 months and half spent traveling in NZ was the experience of my life. And the most important thing I’ve learned, is that we are responsible from our own happiness. We take decisions, and there will always be good decision. Always something good to take. Sometimes I felt like I should not have gone or done something, but finally always made it right.

No money ? Get a job, don’t be picky. Bored or Unhappy ? This is time to move on, and keep going until you feel good. Choose where you want to be and who you want to be with. The world belongs to us and possibilities are endless. Money is not a problem, I’ve made some travelers with NO money at all and they were much happier than the richest persons I have met.

That the main thing I’ve learned. Making your way, your own. Life is too short and the world is too big to dream somebody else’s dream, it’s time to make your own, your way, time to make it happen. Dream it, do it. Now !

All my special thanks go to Jane, Sabrina and Julie. You definitely inspired me the most. I miss you a lot !

Thanks for reading !

leaving

PS : more videos on my youtube channel !

Bienvenue en Nouvelle-Calédonie

Ça y’est, suite à mon dernier road-trip en Nouvelle-Zélande, j’ai décollé le 10 Septembre pour Nouméa ! Ok ca paraît vraiment excitant mais sur le coup j’ai été vraiment triste de quitter la NZ, surtout suite aux derniers mois géniaux passés en auberge, sur la route ou encore au ski.

J’arrive donc, le 10 septembre 2013 à 10H30 à l’aéroport de NC (en fait un hangar avec une boutique duty free et une douane…). Grand soleil, température extérieure de 25°C ! Ouch, la veille j’étais à Auckland en doudoune, et une semaine avant sur des skis !

Donc je trouve mon chemin à l’auberge de jeunesse et y jette mes sacs, pour aller immédiatement faire un tour en ville. Ne connaissant absolument personne (comme lors de mon arrivée en NZ) et ayant eu des soucis pour m’orienter, je décide d’aller parler à Fanny, parfaite inconnue, sur la plage, qui quelques minutes après me présentera Maéva. Et voilà, mes deux premières connaissances en NC ! Fanny doit nous quitter et Maéva, avec qui on se marre bien, m’emmène faire un tour de la ville en voiture, et me file les bons plans. Le top. Elle m’a même invité à manger le soir chez elle, avec Fred (son copain) et des amis.

Difficile de rêver d’une meilleure arrivée, un grand merci encore à Maéva, je reconnais que j’en menais pas large ce jour là !

Le lendemain je me fais 3 potes à l’auberge, Luce (Haute-Savoie), Marion (Marseille) et Quentin (Caen). On décide d’aller faire un peu de snorkle (palmes-masque-tuba) sur l’ile aux canards, 10min de bateau de Nouméa. Ça commence bien pour un premier jour : ile paradisiaque, cocotiers, plage de sable blanc, coraux magnifiques, tortues, raie, petits barracuda et toutes sortes de poissons multicolores !

 

Suite à cette super journée on décide de pas en rester là  et on s’organise un petit week-end. Ça a commencé (comme d’habitude) par une désorganisation totale : on est pas équipés pour camper, et on a pas de voiture. On trouvera tout ça le samedi matin première heure, sans trop d’encombres, puis on part pour un petit trip de 250km :

map

Road-Trip dans le sud.

Si peu de kilomètres et tant de paysages différents traversés !

Tout d’abord on traverse les montagnes rougeâtres : la couleur est due à la présence de nickel, dont l’exploitation est la première industrie en NC. Nous nous sommes arrêtés ensuite quelques heures juste en dessous du lac de Yaté, pour une petite baignade dans la rivière. Il s’agissait surtout d’une bonne session sauts / plongeons.

Le paysage est magnifique, toute cette terre rouge, décor désertique, avec des buissons très secs et des cascades qui se jettent dans le lit de la rivière, très rocailleux. L’eau est super claire et très chaude, avec plein de rochers pour sauter. Que demander de plus pour passer l’après midi ?

Après nos exploits (sauts, plongeons et saltos divers) on poursuit pour fermer la boucle Sud jusque Prony, petit village au bord de mer, où on prend un taxi boat pour aller camper sur l’ile de Casy (camping sauvage). On y arrive juste en fin d’après midi (vu l’état des routes ça nous a pris plus de temps que prévu !), le temps de faire un petit feu et la nuit est déjà tombée. Là on commence à bien rigoler. Comme on est partis à l’impro on a ni tente, ni couverts, et pour le repas ça sera pâtes cuites au feu de bois, dans la casserole piquée à l’auberge. Pari gagnant, sur les braises, les pâtes cuisent en quelques minutes. En guise d’assiettes on utilisera les converses du pic nique de midi et pour la fourchette, des coquillages feront l’affaire. Pâtes fumées aux coquillages. On est pas des Robinson ? Par contre, pas de soucis, on avait pensé à la bière !

Le lendemain au lever on se rend compte qu’on a dormi au milieu de nids de crabes, mais tout va bien, ils ont même poussé la serviette à Quentin pour pouvoir creuser… Petite rando d’une heure trente pour faire le tour de l’ile, on casse quelques noix de coco puis on reste à faire bronzette sur une plage paradisiaque. Dure la vie ! Un petit peu de snorkle encore pour explorer les fonds sous marins, mais l’eau est assez froide.

Le soir dur retour sur Nouméa, bonne petite bouffe à l’auberge où l’ambiance y est TELLEMENT conviviale (ironie…), et mes amis m’amènent à ma nouvelle coloc (ça en fait un programme chargé !).

Demain Lundi, je me lève tôt, pas pour aller faire du snorkle mais pour la raison première de mon arrivée à Nouméa : boulot !

 

Road-trip to the mountains !

Sept semaines à Blenheim, qui se finissent au bord de la route, à faire du stop… C’est comme ça que le dernier épisode s’était terminé ! Et depuis, en 10 jours, il s’en est passé des choses ! Ce fût intense, alors je vais essayer de faire un condensé, mais je ne lésinerai pas sur les photos !

Donc, j’avais vendu mon van, et ma maison qu’était l’auberge à Blenheim. Voici sur carte mon itinéraire pour les 10 jours qui ont suivi :

Map

1300km de road trip !

 

Ça en fait des kilomètres (près de 1700 avec le retour!), mais j’avais pas tout à fait fini mon tour de l’île du Sud, et comme j’aime pas faire les choses à moitié…

Pour commencer, je suis descendu en stop jusque Christchurch, ça a été un peu galère à commencer, mais j’ai fini à l’arrière du van d’une fille de mon auberge avec 2 autres allemands, qui allaient à Kaikoura. De là, aucun souci pour descendre jusque Christchurch, rejoindre Emma (souvenez-vous, lors de mon road-trip avec Julie) et récupérer ma voiture de location (je suis un homme riche depuis que j’ai vendu mon van!). Direction Wanaka, avec deux points d’interet avant.

Lake Tekapo et Mont Cook

Avec ma super voiture blanche, je prends la route depuis Christchurch pour aller rejoindre Jane et Tao, à Wanaka, où j’avais déjà passé tout le mois d’Avril ! Sur la route, ce ne sont pas les centres d’intérêt qui manquent.

Après une journée de route, j’arrive à Lake Tékapo, petite ville de montagne qu bord d’un lac, de couleur bleue turquoise, avec une vue sublime sur le Mont Cook (sommet culminant en NZ). La vue y est sublime, j’assiste au couché de soleil et dors en auberge sur place.

Le lendemain je continue ma route, en passant par le lac Pukaki et fais un petit crochet (de 150km quand même) pour aller voir le Mont Cook. Le temps a été superbe sur la route longeant le lac, mais hélas la vallée pour accéder au Mont Cook est totalement dans la purée : brouillard, vent, pluie et neige… Tant pis pour le Mont Cook, la route aura été tout de même magnifique !

Le soir j’arrive à Wanaka, où je retrouve Jane et Tao :)

Wanaka : ski à Treble Cone

Lors de mon séjour à Queenstown, j’avais eu l’occasion d’aller skier aux Remarkables, mais j’avoue que j’avais été très déçu : seulement 2 télésièges, pas de pente, et … 100$ le forfait journée !!

Cette fois-ci je me remet au ski dans des meilleures conditions : il a neigé toute la nuit la veille, Treble Cone est réputée pour être la meilleure station de NZ (pour skieurs avancés) et j’ai le forfait gratuit (bon plkan grâce à la loc de voiture). Je serai monté au total 3 jours, une journée avec Jane et ses 2 woofers, une journée tout seul et une dernière avec Jane et Tao.

Je me suis réconcilié avec le ski en NZ ! Certes, il y a que 2 télésièges aussi, mais c’est raide, et la pente, moi j’aime ça !! En plus, la majorité du domaine est du hors piste ! Et comme il a neigé le soir de mon arrivée, on a eu droit à presque 20cm de poudreuse. Et enfin, la vue depuis la station est à couper le souffle : vue panoramique sur le lac Wanaka ! Que du pur bonheur !

Mount Aspiring National Park

Encore une petite déception lors de mon séjour à Wanaka en Avril, l’accès à la vallée du Mnt Aspiring était fermé suite à une inondation qui avait détruit le pont. Cette fois-ci, malgré le froid hivernal, l’accès était possible ! Et là, à même pas une heure de route de Wanaka, ce sont encore des paysages montagneux magnifiques qui se sont offerts à moi. Au fond de la vallée, après 16km de route de gravier et traversée de petites rivières (sympa avec la voiture de loc…), une petite randonnée de seulement 2H permet d’arriver quasiment au pied d’un glacier. Là en plus d’une vue superbe j’ai pu assister à plusieurs avalanches…

Milford Sound

Et pour finir mon road-trip, un (grand) détour pour aller visiter la région des Fiordlands, au Sud de la NZ. C’est une région que je n’avais pas pu aller visiter à cause des rudes conditions d’hiver et du manque d’argent au mois de Juin, en rentrant d’Indonésie. Cette région est également réputée pour son climat très rude en hiver, les montagnes bloquant les tempêtes provenant de l’antarctique.

Au départ de Wanaka donc, plus de 400km à parcourir en une journée ! J’y arrive, et décide d’enchainer sur une randonnée de 2H30 pour aller passer la nuit en refuge. J’arrive tard, vers 15H, dans les Fiorlands, mais ça en valait la peine : superbe lumière de fin de journée ! Vue imprenable sur les glaciers depuis le fond de la vallée ! Lors de la randonnée, il y a des (petits) lacs d’altitude un peu partout, et je trouve mon refuge juste avant la nuit. Hélas personne (oui, c’est l’hiver!), je passe la nuit tout seul, au milieu de la foret vierge surplombée par des glaciers !

Le lendemain, après une bonne rincée pendant la nuit, ça se dégage et je redescends à la voiture pour continuer la route vers le Milford Sound. Après avoir passé le Homer tunnel (simple voie non éclairé ni revêtit…), c’est un nouveau paysage que je découvre !

Des falaises de rochers vertigineuses des deux côtés de la route, avec des cascades immenses provenant des glaciers, qui font leur toute au milieu des dalles rocheuses ou des couloirs d’avalanche ! Magnifique, je n’arrive pas à avancer tant que je m’arrête pour prendre des photos ! Les rivières sont gonflées au maximum, le soleil jouant à cache cache et le froid font une lumière superbe.

Arrivé au bout de la route, au Milford Sound, c’est de nouveau un paysage hallucinant que découvre : un fiord, comme en Norvège ! Des falaises de rocher ou de végétation, parsemées de puissantes cascades, qui plongent directement dans la mer ! Les nuages au milieu en font une scène encore plus dramatique !

Je prends un bateau pour aller faire une petite croisière, certes c’était cher mais la vue n’avait pas de prix ! Des cascades au milieu de foret vierge, surplombées par les glaciers, avec des phoques et pingouins à foison ! La nature à l’état brut ! Un paysage digne de Jurrasic Parc, tellement les paysages sont vierges de toute trace humaine !

Voici les photos, désolé il y en a beaucoup mais le tri est difficile :

Le Milford Sound est sans doute l’un des plus beaux endroit de la NZ que j’ai visité, avec de près Wanaka, Mnt Aspiring et Abel Tasman ! Dire que j’ai failli passer à côté !

Je reprends donc la route maintenant pour Queenstown, où j’ai un avion à prendre pour Auckland, dernier stop de mon aventure en Nouvelle-Zélande !

 

 

 

Backpackers’ lifestyle

Mon aventure à Blenheim se termine… Que dire, je vous en avais déjà parlé pour les tremblements de terre, mais maintenant je vais décrire les 7 semaines passées dans cette petite ville.

Lors de mes dernières aventures, après le road-trip avec Julie, il fallait que je trouve un endroit où me poser quelques temps pour refaire un petit peu d’argent et passer l’hiver. Un coup de van et je me retrouve à Blenheim, en auberge de jeunesse, avec un boulot, tout ça en même pas 24H. J’aurai pas pu espérer trouver plus vite !

 

Le travail

Bon, c’est vrai, en 6 mois de voyage j’ai travaillé seulement une semaine, ça fait un peu faignant et mal au compte en banque. Alors il fallait bien que je m’y mette un peu ! Blenheim est l’une des principale agglomération de la région des Marlborough, qui est la première région productrice de vin. Je mettais toutes les chances de mon côté. Bingo, après y être arrivé, j’ai trouvé un travail dans les vignes. Comme des centaines d’autres backpackers ! Je me retrouve du jour au lendemain tailleur de vigne. Ma mission : couper tout ce qui dépasse du tronc et laisser seulement 5 canes, les plus robustes, pour que l’équipe d’après puisse les enrouler autour des fils de fer. Ma paie : 60 centimes par plante…

Ouch ! Bon c’est un petit peu pénible, mais en fin de compte j’arrive à atteindre le SMIC (donc je ne coûte rien à mon employeur), je me permets de prendre mon temps. Et puis certes c’est physique, mais en fin de compte, ça fait un peu d’exercice et puis dehors, il fait beau et bon. Alors pourquoi pas…

J’ai fait ce travail pendant 4 semaines, en logeant en auberge de jeunesse. Parce que quand on travaille, et surtout en hiver, camper c’est pas très drôle et la douche chaude le soir est bien appréciée !

 

L’auberge de jeunesse

J’estime avoir été très chanceux, pour être tombé par hasard sur cette auberge dès mon arrivée à Blenheim. Il s’agit de CopperBeech Backpacker (non je ne fais pas de pub!), auberge qui est également surnommée « a home far away from home ». Explication. Il s’agit d’une immense maison, autrefois un couvent, avec un total de 37 lits, des chambres doubles ou dortoirs de 4, 6 ou 8, une cuisine immense, un salon TV, pièce pour Internet, un grand jardin, et un petit abris chauffé à l’extérieur pour faire la fête…

L’auberge est occupée exclusivement par des voyageurs, qui restent principalement sur du long terme (de plusieurs semaines à plusieurs mois). Tout le monde fait plus ou moins le même travail (dans les vignes pour les garçons et usine de mise en bouteille pour les filles), et de nationalité très différentes (Allemagne, Italie, Royaume-Uni, République Tchèque, Finlande, Amérique du sud ou Asie). Très peu de français dans cette auberge (on est 3), chose rare en Nouvelle-Zélande ;de toute manière il est strictement interdit de parler sa langue natale.

L’auberge appartient à des Kiwis, mais est également tenue par un couple de backpackers : Vinnie (Belgique) et Svatka (Rép. Tchèque). Ils sont payés pour faire le ménage, accueillir les nouveaux, organiser des activités et faire un peu la police quand les soirées dérapent un peu trop…

Ils ont été géniaux. Avec toute l’énergie que leur travail demande, ils sont parvenu à créer et conserver une ambiance géniale dans l’auberge. Thumbs up for Vinnie & Svatka !

L’ambiance

Comme on vit tous dans la même maison, avec tous le même travail pénible, et qu’on a des managers géniaux, forcément, ça donne une super ambiance le soir et weekends. Il faut bien décompresser, chaque soir on a toujours quelque chose d’organisé, de la soirée fish&chips, pizza film, happy-hour au pub ou repas à thèmes ou barbecues ou anniversaires surprise, il suffit de dire oui ! Et n’importe quel prétexte est bon pour célébrer, et faire une bouffe, nouveau travail, anniversaire, départ et même licenciement !

On cuisine souvent à plusieur ou avec notre « cooking buddy », on a des grands débats sur le choix du film de la soirée, des balades sur les collines avoisinantes, des mission supermarché, grand repas international, des grosses soirées (souvent déguisées) et évidemment des ragots à tout va…bref on s’amuse bien, tout le monde se connaît bien et s’apprécie (dans l’ensemble…).

Voici quelques photos lors de mon séjour à Blenheim :

Pour finir, mon séjour dans cette auberge a été sans doute la meilleure expérience de mon voyage en NZ, vivre en backpack était quelque chose que je n’avais pas fait et qu’il me manquait. J’ai refais le plein d’énergie, de connaissances, de fête et surtout d’émotions ! Je ne me suis jamais autant senti chez moi depuis que j’ai quitté Lyon (en Décembre dernier!), ce fut vraiment difficile de quitter cet endroit magique où tant d’histoire, d’amitié et de souvenirs se sont créés en seulement 7 semaines.

Après un long départ sanglotant, je me suis retrouvé tout seul au bord de la route, à faire du stop avec toute ma vie dans 150litres de sacs à dos. Moment difficile… très dur même. Puis comme chaque fois en voyage, les choses s’arrangent par d’elles mêmes ou avec un petit coup de pouce.

Mais ça, c’est pour le prochain épisode !

J’ai vendu ma maison…

Oui ça y’est, j’ai plus de maison ! Après son achat, 7 mois auparavant à 2 Suisses, c’est Tom (Israël) qui est reparti avec mon van ce matin ! Il a eu un coup de cœur, c’est vrai qu’il était parfait et que j’en ai fais des envieux ! C’est un peu triste de savoir que je ne reprendrai plus la route avec, 7 mois d’aventures, ça en fait des histoires !

Facts :

J’aurai dormi au total 4 mois complets dans mon van (je retire 1 mois à Wanaka, 1 mois en Indonésie et 1 mois en auberge à Blenheim). J’aurai parcouru environ 20 000km, sur leurs « autoroutes » (nationale de chez nous), routes de gravier, glace, boue et sable (où je suis resté bloqué quelques fois…). Aucun accident, juste un petit scratch sous le parechoc (faut dire que ce cailloux était mal placé !).

Et comme mon van c’était aussi ma maison, j’y perdais régulièrement mes affaires, qui réapparaissaient comme par magie quelques jours (ou mois….) après. C’est fou cette capacité à perdre tant de choses dans un si petit espace !

J’ai revendu mon van pour le même prix d’achat, soit 3500$, mais j’y ai mis près de 300$ d’aménagement (rideaux + transformation du lit en canapé + cuisinière à gaz), 600$ de contrôle technique, et une quantité incroyable d’essence. Mais j’ai économisé des centaines de dollars en faisant du freedom camping, prenant la douche dans une rivière ou un lac, et squatté les WC publics pour la vaisselle et eau potable.

Même si l’entretien m’avait couté plus cher : avoir son propre moyen de locomotion en NZ n’a pas de prix !

Au total j’ai voyagé avec 5 personnes (dans le van) : Simon (FR), Robert (UK), Katry’ana (USA), Joana (GER) et Julie (FR). Et ça s’est toujours bien passé, même si dès fois une bonne organisation demande d’être un peu carré… Mais tant que le poste mp3 tourne on se marre bien (hein Julie !).

Le camping sauvage, c’est aussi des galères pour trouver un endroit tranquille,un peu de stress (interdiction formelle de camper), un peu de suspens (regarder the walking dead de nuit en pleine foret tout seul…), des températures étouffantes (en plein été au bord de mer) ou glaciales (au milieu des montagnes enneigées, par -5°C!). Le camping sauvage c’est un peu partout, au milieu de nul part avec les vaches, dans une banlieue chiquos, ou simplement arriver le soir dans le noir et se réveiller avec une superbe vue. Une seule expérience « moyenne », quand des locaux sont venus faire un rodéo au milieu de la nuit autour de nos vans.

Inventaire :

6 paires de chaussures, mais une seule paire de tongs, 3 paires de lunettes de soleil (mais j’ai perdu mes force bleue), 1 sac de transport 110l, 2 sacs à dos, 2 sacs waterproof, une tente, 3 sacs de couchages, 3 sacs à viande, 2 chaises + 1 table + 1 matelas de camping, 2 frontales + 3 torches, 3 coussins + 2 couvertures, 2 réchauds + recharges gaz, un skimboard (ohh yeahh), une guitare, un VTT, un volleyball, une raquette de squash (???), 1 cane à pêche, masque et tuba, 3 bouteilles de gaz (4 et 8kg), 2 pneus VTT downhill (des Highroller supertacky!!) + plein de pièces détachées de vélo, casque VTT, sacoche d’ouvrier + outils, bâche camouflage, douche solaire, tendeurs, ficelles et câbles divers, tuyau d’arrosage, clef 3G plus tonnes d’adaptateurs et convertisseurs divers, 2 atlas complets NZ, 3 guides de voyages (dont un pour la Thaïlande, ça peut servir en NZ!), des bouquins (en anglais, français, allemand et des cours de guitare) combinaison de ski + masque, 2 trépieds photo, des tonnes de couverts et ustensiles de cuisine (plus que ce que j’avais dans mon appartement…) mais un seul mug, et surtout un toaster (trop la classe le pain grillé le matin!), et j’en oublie encore certainement…

C’est quand même fou tout ce qu’on peut accumuler en voyageant ! Ce qui est sûr c’est que le tri a été assez sélectif, car ma coloc (GER) m’a vite fait comprendre que notre chambre devrait être propre et rangée…

Quelques photos du van lors de mon voyage :

Voilà c’est la fin d’une belle aventure, de beaucoup de délires, des tonnes de sourires et chants complètements faux ! Je reste encore dans mon auberge à Blenheim pour quelques jours avant de refaire un petit tour de mes coups de cœur sur l’ile du Sud, puis quitter la Nouvelle-Zélande vers de nouvelles aventures, plus exotiques. Mais je raconterai tout ça bientôt !

Quand la terre tremble…

Aux dernières nouvelles donc, on était sur un road trip avec Julie (aka Cara Dora!). Hélas miss a préféré aller se faire un petit voyage dans le pacifique et me laisser tout seul à Christchurch !

Puisque l’hiver est là, le matin ça givre et la nuit à 17H30 c’est pas très marrant, j’ai décidé de me reprendre un peu en main et de remonter à Blenheim, tout au nord de l’ile, pour y trouver du travail.

 

Blenhim map

Blenheim : situation

Quelques centaines de bornes plus tard, un coup de fil et je me retrouver à Copper Beech Backpacker, l’auberge la mieux notée du coin ! Effectivement, tarifs très compétitif, très bonne ambiance (on est 38!), staff super sympa, je trouve un travail en 24H. Bon OK c’est pour tailler des vignes, mais ça paie le loyer et la bouffe, et je peux profiter du temps très clément de la région (plus évidemment l’ambiance backpack).

Blenheim est la principale agglomération de l’île du sud, cette petite ville est réputée pour ses vignobles, son climat clément en hiver, et, ce que je ne savais pas, pour son activité sismique !

En effet un samedi matin alors que je profitais de ma grasse matinée, je me suis fait réveiller par ce que je pensais être des travaux dans la rue, ou plutôt dans la chambre vu le bruit ! Il s’agissait en fait d’un tremblement de terre, force 6.5 sur l’échelle de Richter !

Assez impressionnant, ça a duré environ 10 secondes (ce qui est long croyez moi!). Du haut de mon lit superposé j’ai entendu tous les murs craquer, et j’ai été pas mal secoué ! Les mugs sont tombés des tables de nuit, tout le monde a été réveillé, mais comme il est tôt, que c’est samedi on restera au final tous dans notre lit, pour finir la nuit…

Rebelote le dimanche soir, en rentrant d’une balade en ville, j’ai commencé à perdre l’équilibre en marchant, tout s’est agité autour de moi, comme si j’avais bu… Les arbres ont commencé à être secoués, comme par grand vent, ainsi que le clocher de l’église. Le craquement du bois du de l’église était sans doute le plus impressionnant, après le fait de perdre tout repère terrestre.
Cette fois-ci c’était un séisme magnitude 6.9 qui a secoué la ville, qui a duré environ une dizaine de secondes également. J’ai essayé de refaire bouger le grillage comme durant le tremblement de terre, mais impossible (grilles rigides). J’ai moi même du mal à me re-imaginer ce même grillage ondulait !!

Pour cette fois-ci les supermarchés ont été évacués, vu que la marchandise sur les rayons tombait, et Wellington (pointe sud de l’île du nord) a été aussi fortement touché, avec des dégâts reportés. Une vidéo de vidéosurveillance dans un magasin :

Par chance ici tous les bâtiments sont fait en bois et rares sont ceux à étage. Les tremblements de terre ne font heureusement que peu de dégâts, mais tout le monde (même les locaux) étaient sous le choc. Ce séisme a réveillé un douloureux souvenir, datant de 2011, quand Christchurch a été touché par un tremblement de force 6.3. Pratiquement aucun immeuble du centre ville n’a survécu (construction en béton). Deux années après, la ville ne s’est toujours pas remise du séisme et est toujours ville morte… Voici quelques photos lors de notre passage avec Julie :

 

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(voir également article complet sur le seisme de Christchurch en 2011).

Depuis maintenant 2 semaines nous avons en moyenne 10 petits tremblements terre par jour dont au moins un qu’on peut ressentir (tremblements + craquements des murs). Toute l’activité sismique de la région en live : http://www.geonet.org.nz/quakes/felt

A propos de tremblements, mes nerfs ont failli craquer le matin ou j’ai retrouvé l’antivol de mon VTT coupé, et ce dernier porté disparu depuis…. 1500$ dans le vent. Et qu’on soit à l’autre bout du monde, c’est toujours pareil dès qu’on fait un peu mieux que la moyenne y’aura toujours des minables, pathétiques et moins que rien pour voler ou mettre des bâtons dans les roues.

Sur ce, l’aventure continue :)

Indonésie, la video

Hello,

Après quelques mois de retard, je profite des journées pluvieuses et froides de l’hiver Néo-zélandais pour poster la vidéo de mes vacances en Indonésie. Ça date de Mai, ça me rappelle le soleil, et surtout que je n’ai toujours pas posté l’article sur Nusa Penida / iles Gili et Lombok. Mais bon cette vidéo devrait donner un léger aperçu en attendant. Et moi ça me réchauffe un peu aussi.

Facts

Conduire à scoot en ville relève du défi. Trouver son chemin également, un trajet de 15 peut vite se transformer en une heure de galères… Les petits singes sont trop mignons, les adultes peuvent être agressifs. Le serpent (python) pesait 16kilos, ça faisait une belle écharpe hormis le fait que c’est froid… Le petit vieux qui m’ouvre la porte est le proprio de la maison que je croyais être un temple. Il loue à une russe avec qui j’ai passé l’aprem alors qu’il pleuvait des trombes. Patricia (Italy) est une fille géniale dont j’ai hélas perdu les coordonnées. Brice m’a sauvé du labyrinthe et de la jungle qu’est la ville à Bali ;).

J’ai mis que très peu de vidéos des fonds marins, car j’avais que la gopro et sans le boitier de plongée (objectif plat). L’image est donc pas top, c’est le cas de toutes les plongées en dessous de 3m. Pour les raies j’ai filmé avec l’appareil photo de Salomé. Au dessous de 5m de profondeur le système de fermeture du boitier gopro2 s’ouvre tout seul, à cause de la pression qui comprime le joint. Attention à la remontée…

Fabien Astre m’a fait découvrir la plongée, j’ai eu la chance de plonger seul avec lui et c’était juste génial. Il est super cool et je m’en souviendrai toute ma vie ! Il nous a remis notre carte d’OpenWater dans l’épave, par 18m de profondeur. Plus classe tu meurs ! L’apnée c’est génial, presque mieux qu’avec les bouteilles ! Je suis descendu à 8m mesuré en apnée mais je suis sûr de descendre à 12m quand je suis concentré. Encore une expérience magique.