Après deux semaines très intenses, j’ai enfin pu finir mon montage (voir article dédié) :
Après avoir squatté 3 bibliothèques différentes, une laverie, un shelter et mon van, j’ai enfin pu arriver à ma fin ! Il s’agit en fait plus d’une série de photos que de vidéo à proprement parler.
Facts :
Je n’ai pas fait d’hydravion. Les scènes avec le vent et le sable ont littéralement rempli mon APN de sable ! La scène où je marche dans la foret, j’ai failli me casser la figure sur une racine juste avant la séquence. Il était formellement interdit d’accéder à la grotte par mauvais temps. Encore plus interdit d’y pénétrer… Mats, a trop géré le kite, que me suis pris dans la gueule en essayant de le filmer de (trop) près. La source (eau supra claire) débite 14 000 litres/seconde, la visibilité est de 10m de profondeur ! J’ai plongé depuis le ponton (prise de vue avec le sac + chaussures) mais j’ai oublié d’allumer la caméra… L’oiseau en gros plan (Weka) a essayé plusieurs fois de me soutirer de la nourriture. A défaut, il a tenté de prendre mes lunettes et ma gopro ! J’ai hésité plusieurs fois à plonger dans l’eau après avoir filmé les raies de très près. L’anguille qui se frotte à mes jambes est totalement inoffensive, et même très curieuse ! Ce sont des phoques ! Ni otaries ni lions de mer ! Un phoque m’a chargé et j’ai du partir en courant avant de décider de continuer à la nage.
Et enfin :
Les phoques sont faignants !
A noter que les endroits les plus beaux, les plus sauvages, où il y a le plus de choses à voir sont rarement dans les guides, et surtout sont GRATUITS ! Il suffit d’aller parler aux locaux pour avoir les bons plans, et ça vaut toujours le coup !
Une semaine après avoir quitté les plages paradisiaques d’Abel Tasman et Marlborough Sounds, on descend une centaine de kilomètres au sud pour être en pleine montagne ! Au programme randonnée de 3 jours aux alentours des Nelson Lakes, les paysages sont très similaires à ceux des alpes… Sauf, qu’ici, à 1200m d’altitude il n’y a déjà plus d’arbres et que de la caillasse ! Cette randonnée (toujours avec Kat) a également été une bonne excuse pour (enfin) tester ma nouvelle tente dans des vraies conditions de montagne, de sortir les vêtements de montagne et de tâter le peu de neige ;)
Ensuite après une (courte hésitation) on décide de monter à la petite ville de Karaméa, située en bout d’une route sans issue 100km au nord des itinéraires touristiques. Sans regrets, on y est restés 4 jours totalement exceptionnels !!
Situation :
Karamea map
Cette ville (aka patelin de 5 maisons + une supérette) a énormément de mal à attirer les touristes, dû à sa situation géographique et à son climat peu attrayant (6m de pluie par an !). Nous avons quand même tenté notre chance, et effectivement sur 4 jours on s’est tapé 3 jours de pluie ! Tant pis, il nous en faut plus pour nous arrêter. On rejoint Joana, une allemande rencontrée lors de notre rando aux Nelson Lakes. Au programme : arches gigantesques, balades dans foret tropicale, visite de mines et explorations de grottes, vers luisants !
Bon, j’avoue qu’on avait pas prévu un tel niveau d’eau dans les grottes, il a fallu se mouiller (et bien !). Les filles sont supers, toujours partantes même si ça sentait le plan foireux. On s’est évidemment vite perdus et avons pris au pif des passages souterrains (un parcours qui devait initialement nous prendre 1H nous a pris plus de 3H !).
Et dernier jour, nous étions censés faire une balade de 4km, que j’ai petit à petit transformé en rando de 4H30, et comme il était tard et qu’il a commencé à faire nuit, j’ai réussi à convaincre les filles de rejoindre la route (et ne pas faire demi tour !) et faire du stop. Arrivée, depuis la foret tropicale / torrent / tunnels dans les rochers, à l’océan, avec couché de soleil magnifique !
Le camping sous la pluie n’est pas toujours évident, en plus de ça les sandflies (sortes de mouches microscopiques qui piquent à longueur de journée) ne nous facilitent pas la vie. On s’arrange comme on peu, mais dès fois c’est un peu le mode survie, surtout pour la douche :
Douche sous la pluie à Karamea
L’aventure continue, toujours plus au sud, et l’automne commence à bien se faire sentir !!
Quoi ?? Plus d’un mois sans nouvelles ? Mais que se passe-t-il ? Eh oui, ça y’est les grandes aventures ont vraiment commencé, je reviens à l’état sauvage !
Voici un plan pour situer l’action :
Je suis arrivé le 20 Février sur l’ile du sud, arrivée à Picton où 4 français rencontrés à l’auberge de Wellington m’ont accueilli (je m’y attendais pas, trop sympa ;). S’en suivent 4 jours de trek au bord de mer, le Queen Charlotte Track, paysage magnifique mais hélas grand gris les 2 premiers jours. Là je commence à essayer de pousser 2 de mes potes à faire du hors sentier balisé, mais sans succès… Au programme 70km de marche au bord de mer, eau transparente, raies et foret tropicale ! Camping quasi sauvage, dans les fameux camps du DOC (Department of Conservation) avec les Possums. On rencontre Katry’ana, une américaine qui traverse la NZ à pattes !
Je quitte ensuite Amélie, Marion, François et Simon pour rester 3 jours à Pelorus Bridge, super endroit sauvage le long d’une rivière magnifique, où je fais connaissance avec 2 allemands – un peu fous – et surtout ultra partants pour tout ! On perfectionne nos saltos et notre adaptation aux sandflies. On décide de faire le Nydia Track, dans les Marlborough Sounds, toujours au Nord Est de l’ile du sud. On s’organise une navette avec échange de clés, au total 35km de marche en une journée ! Hélas on doit se quitter car on ne prend pas la même direction. Dommage !
Direction Abel Tasman Park, pour faire le fameux coast track, l’un des itinéraire les plus couru de NZ. Hélas la météo n’est pas top, je me trouve donc rapidos un woofing de 3 jours à Takaka, une ville “alternative” – à comprendre totalement hippie. Super séjour, ce temps me permet de visiter des endroits qui ne nécessitent pas forcément du beau temps (grotte, foret vierge, cascades etc).
Après retour du beau temps, je quitte mon woofing pour monter au Farewell spit, banc de sable de 40km de long ! Hélas tempête de sable, mais grand soleil alors ça va ;) Paysage lunaire, magnifique, je vois les premiers phoques ! De retour vers Takaka, camping sauvage avec 3 allemands super cools dont Mats, avec qui on passe la matinée à faire du kite, sur une plage à marée basse. S’en suivent sessions plages paradisiaques, et enfin je peux commencer Abel Tasman Track, par la partie Nord (2 jours de marche).
MAGIQUE ! Il n’y a pas d’autres mots, des plages de rêve, eau turquoise, raies et phoques à foison juste à quelques mètres de moi, sable doré, et personne (basse saison !). Je m’aventure hors sentier sur le littoral, cette petite histoire sera décrite dans la vidéo qui arrivera prochainement ;) Par pur hasard, je retombe sur Katry’ana (aka Kat), l’américaine que j’avais croisée sur Queen Charlotte ! On décide ensemble de louer un canoé pour faire la partie sud du chemin. Là encore paysages magnifiques, on voit des phoques un peu partout, plein de raies et toujours aussi peu de monde ! Quel rêve, 2 jours de Canoé, camping au bord de l’océan et encore et encore des plages de rêve !
Je m’entends bien avec Kath, alors on fait un bout de chemin ensemble, on va aller ces prochains jours en montagne, vers les lacs Nelson (un peu plus au Sud). Ça devrait me changer des plages, je croise juste les doigts pour la météo, cette partie de la NZ est réputée pour son mauvais temps !
Le petit plus : au large de Tata Beach se trouvent 2 petites iles isolées, après avoir pris des infos sur les courants et marées, j’ai pu aller à la nage sur l’une d’entre elle, avec mon super sac étanche ! Hélas pas de phoques, ni otaries, ni pinguins, mais plein plein d’oiseaux sauvages, apparemment peu habitués à avoir de la visite. Environ 1800m de nage allé retour, et arrivée sur une ile déserte, avec eau transparente, bébés cormorans et raies. Trop bon !!
Après les périples sur le very north de l’île du nord, changement radical de cap pour rejoindre l’ile du sud avant que l’hiver pointe son nez.
Après 2 courtes journées de woofing, le temps de prendre enfin une VRAIE douche (non pas au bord de la plage ;) et de recharger les batteries, je redescends sur Auckland pour aller chercher du courrier. Retour à la civilisation, je passe la soirée à squatter l’auberge à laquelle j’étais arrivé 3 semaines auparavant. Je retrouve des connaissances que j’avais faites et une bonne partie de la nuit à discuter avec mon amie chinoise (qui travaille à l’auberge). Je donne également des tuyaux à des voyageurs fraichement arrivés.
Je réalise comme c’est important de faire connaissance avec le plus de monde possible et de garder contact, la plupart des personnes rencontrées à mon arrivée avaient quitté l’auberge, mais ca m’a fait TELLEMENT de revoir des têtes familières !
Je passe ensuite la nuit dans mon van dans la rue et récupère le lendemain matin dans une auberge voisine un anglais pour partager la route.
C’est donc parti pour les 700km pour relier Auckland à Wellington, avec Dave, du pays de galles ! On décide de faire la route en 2 jours, surtout quand on a vu qu’on a mis presque 2H pour sortir de la ville !
Sur la route on dort à Taupo, près du fameux parc de Tongariro, une des TOP 5 activities de Nouvelle-Zélande. On voit sur la route les volcans, dont un fumant, on passe par des sources d’eau chaudes mais hélas impossible de se baigner dans celles ci, et nous n’avons pas de temps ! Je craque complètement, ça faisait 3 semaines sans voir de montagnes, c’est des volcans et on peut pas s’arrêter !! J’ai prévu de revenir ans la région au printemps.
On se gare à la tombée de la nuit devant une maison, et nous faisons inviter pour une douche et un ptit dej’ le lendemain :)
Pour la petite histoire, ils nous on dit qu’il était courant d’avoir des tremblements de terre : le plus fort ressenti a légèrement fissuré leur maison (faite en Pin, les briques n’étant pas recommandées dans les zones sismiques…) et les tiroirs s’ouvraient d’eux même. Apparemment c’est normal, zen :)
Arrivée à Wellington, le temps de trouver une auberge dans laquelle je peux garer mon van et je me retrouve en boite avec une australienne, anglaise, Hollandais, Chilien et mon pote Dave ! Ensuite s’en suivent 3 jours en ville pour faire du shopping, des musées et plein plein de rencontres dans mon auberge !
Wellington est une ville qui m’a vraiment plu, très très relax ! Les pentes du Mt Victoria (qui domine la ville) ont un air de San Francisco, le port est magnifique et très très bien aménagé. Je me suis trouvé incroyablement à l’aise à conduire dans ses rues, contrairement à Auckland ! J’ai également enfin observer un peu la vie des Kiwis citadins : les étudiants finissent les cours à 15H30 pour faire des activités extérieures : voile, aviron ou running. Pour le reste j’ai trouvé la population assez sportive dans l’ensemble.
Enfin, je prends mon Ferry direction la “très sauvage” ile du sud, avec mon répertoire bourré de nouveaux contacts, un semblant d’itinéraire et l’aventure continue !
Wellington, un stop qui m’a couté cher, voici une liste de shopping : tente ultralight, cuisinière à gaz + bouteille 6L, nouvelles enceintes pour le van (mode pimp my ride ;), VRAIE carte de la NZ, disque dur externe (le mien m’a lâché), bruleur + vaisselle ultralight de camping, guêtres d’alpinisme, et dernière chose que j’avais presque oubliée…les sorties en pub !
Mais c’est également un stop très riche en rencontres : Marion François Amélie Tom de France, David et Julie du Canada, Christian d’Allemagne, Mihoko (Japon), un Californien (San Diego), des Hollandais, un Chilien, Argentin, deux israéliennes, un Suisse et un Norvégien…et évidemment les 3 kiwies de la vidéo ;) Et ce qui est vraiment magique dans tout ça, c’est on parle tous la même langue !
Au prochain épisode, qui sera bien moins bétonné !
Bonjour petit français ! Voilà vous savez dire bonjour en maori, première minorité originaire de Nouvelle-Zélande ! Et comme j’ai pas été très cool et que j’ai rien raconté jusque la veille de mon départ, je vais TOUT raconter maintenant que j’ai enfin accès à internet je suis enfin posé, au milieu de nul part.
Les préparatifs
Cette section devrait en théorie contenir des informations concernant un itinéraire, des points d’intérêt et éventuellement le but de mon voyage. Comme il n’y a rien eu de tout ça, voici la liste des choses que j’ai prises : une aile de traction, un maillot, des tongues, des chaussures de montagne et ma gore tex. Il y a évidemment aussi la gopro, l’appareil photo, le pc portable et les lunettes force bleue. Ah aussi des caleçons, chaussettes, tee shirts et même un pantalon ! Merci maman pour la logistique et papa pour le Lonely Planet ! Je pars avec un sac de 90L bien rempli (20 kilos tout rond) et un sac de cabine, à savoir mon sac d’alpi 35l+. Le tout bouclé à 2H de mon départ pour l’aéroport. J’avais quand même réservé 3 nuits dans une auberge, au cas où…
Le voyage
28H. C’est ce qui est écrit sur la réservation de l’avion. Ce que j’avais pas pris en compte c’est que je décollais à 7H un mardi matin, et que j’atterrissais à 23H45 le mercredi soir. Et aussi réaliser le lundi que j’avais pas de carte bleue et que la banque est fermée le Lundi. Hurra. Bref, aux 28H de trajet, rajouter 2H avant de partir pour pas louper son vol, et la nuit à l’aéroport d’Auckland pour économiser une nuit d’auberge, on frôle les 48H. Déjà dans l’avion j’ai sympathisé avec un espagnol, qui passait également par Zurich, et ensuite avec une Australienne qui passait par Singapour, mais pas avec le couple d’anglais qui était avec moi pour arriver à Auckland. Le voyage nikel, en A380 avec Singapour airlines, même les repas dans l’avion étaient bons, et les hôtesses super canon gentilles. La nuit à l’aéroport d’Auckland après 30H de transit… franchement, ça passe !
L’arrivée et les premiers jours
Et voilà, arrivée à l’auberge après une nuit de folie sur les bancs de l’aéroport d’Auckland. L’auberge est plutôt cool, une grande maison coloniale (j’ai appris plus tard qu’elle était “classée”), donc super jardin magnifique, dans la banlieue calme, 30min à pied du centre ville, pour 18€ par nuitée. Super ambiance, j’ai rencontré plein de gens supers, majoritairement des allemands et asiatiques, il y a que 2 français dans toute l’auberge, cool ! Première impression, confirmée après 5 jours passés à Auckland : la ville est moche, et “looks like a cheap copy of Europe” (parole d’allemandes). J’ai pu aller visiter quelques plages environnantes avec mes potes chinoises, rien qui fasse rêver. En prenant le ferry sur l’ile de Waiheke, j’ai enfin pu avoir un aperçu de ces fameuses plages de rêve ! On se serait cru comme dans les films à Hawaï, végétation tropicale, extrêmement verdoyante, petites routes sinueuses, sable fin et eau turquoise ! Bref le rêve !
Pour la suite…
Ça y’est, enfin ! J’ai pu payer le van que je me suis acheté sans provisions, les 2 (superbes) swisses ont un peu râlé, c’est vrai que je leur avais pas dit que j’avais pas l’argent… Bref 2000 euros plus tard je peux enfin quitter Auckland et bouger un peu, direction Muriwai beach, pour mon premier HelpXchange. Le principe est simple, je suis nourri logé blanchi pour quelques heures de travail par jour, directement chez un kiwi (aka habitant de Nouvelle-Zélande). Les détails et la suite au prochain épisode !
J’ai décidé il y a quelques mois de ça de prendre un tournant dans ma vie. Après près de deux années dans la vie active, une très bonne expérience de vie et professionnelle chez Telindus, j’ai décidé de tout quitter. Je ne sais pas si c’est le fait de tomber dans cette petite vie – certes très agitée – ou le manque de vraie aventure, ou encore une histoire de fille, mais j’ai ressenti que c’était le moment de partir loin, en voyage, et en mode aventurier.
Ni une ni deux, lettre de démission et de préavis pour l’appartement, et un billet simple plus loin, me voilà sur le départ pour la Nouvelle-Zélande !
Le grand départ, Mardi 22 Janvier, en plein milieu de la saison ski ! Mais, en plein été là bas, pour rappel, les saisons sont inversées et il y a 12 heures de décalage ! Je pars donc avec mon passeport flambant neuf et mon visa working holiday (obtenus une semaine avant mon départ), une réservation de 3 nuits dans une auberge et c’est parti, 28H de transit direction Auckland !
Comment me suivre ? Trois solutions : sur ce blog, le site photos ou youtube ! Et pour me contacter, c’est florian point berthelot chez gmail.com.
Pour les prochaines aventures, ça sera live from New-Zealand, kiwi style !
Et évidemment une petite pub pour ma dernière vidéo, qui conclut la saison ski 2012 – 2013 :
Désolé pour le post rapido presto, mais j’écris ces lignes à quelques heures de mon départ, et le sac n’est évidemment pas bouclé !
Suite à 3 années fantastiques passées en Ecosse, Anne, est très certainement l’une de nos meilleure amie “internationale” rencontrée là bas.
Ayant gardé contact avec elle, nous avons décidé, avec deux amis, d’aller lui rendre visite pour 5 jours, dont le fameux réveillon du nouvel an.
Nous avons été très chaleureusement accueillis par sa famille les 2 premiers jours et avons eu le privilège de faire une petite visite des environs, avec entre autre, le château Frederiksborg (plus grand palais de la Scandinavie, le “Versailles danois), et le château d’Hamlet. La vue de ce dernier est splendide, avec des plages de sable et vue sur la suède, en face du bras de mer.
Pour la suite du programme, visite de Copenhague (parc d’attraction du Tivoli, la fameuse sirène du port), une très bonne soirée de nouvel an avec des danois authentiques et un incendie d’immeuble (oui il fallait aller au Danemark pour voir ça apparemment ;)
Au Danemark les feux d’artifice sont autorisés entre le 29 Décembre et le 3 Janvier, la vidéo montre des feux d’artifice tirés par des amateurs, à savoir que nous avons trouvé ça très dangereux, vu la taille des pétards, d’ailleurs chaque année ils ont leur lot de mains ou bras perdus à cause de ça…